Résumé de la semaine du 23 au 29 mars... (en ce début mai, il n'est jamais trop tard).
Le 23 mars est une date important tant au niveau de l'AF (donc du côté professionnel) que du côté culturel. Et oui, il faut savoir que le 23 mars, nous avons donc commencé une nouvelle session de cours, un nouveau niveau pour moi et la concrétisation enfin, du projet de module de perfectionnement de phonétique. Ca, c'est donc côté AF et côté Cultura Boliviana, le 23 mars est le jour de la Mer. ET oui, malgré l'absence de quelconque côté marine, la Bolivie célèbre la mer. Pourquoi donc ? Et bien voilà, il s'agit en réalité de la commémoration de cette date tragique du 23 mars 1879, date à laquelle le pays perd son seul accès à la mer. Le département d'Antofagasta tombe aux mains des Chiliens lors de la guerre du Pacifique. Ce jour est donc semi-banalisé et donne lieu à des défilés militaires.
La semaine passe donc chargée de boulot mais vient alors le dimanche, jour de paix et tranquilité. Nous nous enfuyons avec Clémentine à la campagne. Direction Coïmata : le trufi nous amène jusqu'à Tomatitas mais de là, il reste bien 5 km. Nous commençonc donc à marcher en levant le pouce lorsqu'une voiture arrive et au bout de 200m, bingo. Certes, ils ne nous amèneront pas jusqu'au bout mais un couple d'une soixantaine d'années est ravi de faire notre connaissance le temps d'un kilomètre ou deux. Nous poursuivons à pied, le soleil chauffe (et brûle) nos épaules, l'appareil à la main, je me délecte des couleurs vertes et des fleurs toutes présentes pour saluer notre passage. Un peu plus loin, une autre voiture nous prend et nous amène à Coïmata, pause déjeuner dans un troquet et direction le fameux lieu dont on nous parle depuis le début de notre séjour à Tarija. Et bien, pas déçues : nature, verdure et une énorme cascade où les gens viennent se baigner... Nous nous éloignons un peu pour profiter au mieux de ce calme avec quelques chèvres...
Puis, après une sieste au bord de l'eau, et une trempette des petons, nous revoilà en route et direct, un gars nous prend et nous serons même accompagnées par d'autres "gringas" (étrangères) comme nous : une anglaise et une danoise, elles aussi en stage à Tarija. Le week-end s'achève autour d'un verre en terrasse en compagnie de notre camarade suisse Guy !