Voici quelques détails extraits du Lonely Planet Bolivie.
Les cépages utilisés sont principalement du muscat d’Alexandrie et des cépages californiens, mais les viticulteurs boliviens tentent désormais de mettre en place un nouveau concept en définissant l’identité propre du vin bolivien. Ils se retrouvent donc face à un dilemme : doivent-ils essayer d’imiter le goût et le bouquet des vins français, de produire à grande échelle comme en Californie, ou se rapprocher plutôt de leurs voisins, les vins très estimés du Chili ? Afin d’avoir quelques éléments de réponse, nous sommes allés rendre visite à deux viticulteurs très différents dans la vallée de Concepcion.
« La région de Tarija s’enorgueillit d’être l’une des plus élevées du monde viticole. Les vignes, introduites par des missionnaires au XVIIème siècle, poussent en effet à une altitude située entre 1900 et 2100m, et à seulement 22° au sud de l’équateur. En conséquence, les raisins mûrissent plus vite qu’au niveau de la mer (parce que l’atmosphère y filtre moins les rayons du soleil), ce qui facilite dès le début le processus de maturation et la garde du vin.
Les cépages utilisés sont principalement du muscat d’Alexandrie et des cépages californiens, mais les viticulteurs boliviens tentent désormais de mettre en place un nouveau concept en définissant l’identité propre du vin bolivien. Ils se retrouvent donc face à un dilemme : doivent-ils essayer d’imiter le goût et le bouquet des vins français, de produire à grande échelle comme en Californie, ou se rapprocher plutôt de leurs voisins, les vins très estimés du Chili ? Afin d’avoir quelques éléments de réponse, nous sommes allés rendre visite à deux viticulteurs très différents dans la vallée de Concepcion.
Le premier établissement, l’un des meilleurs de Bolivie, appartient à la famille Pineda : la Bodega La Concepcion. Les Pineda sont unanimes : aucun exemple n’est à suivre. Au contraire, d’après Sergio Pineda, le vin devrait « refléter le caractère propre de la Bolivie ». Leur vin le plus primé, Cepas de Altura n’est pas mûri en fût de chêne ou d’autre bois, mais il n’en est pas moins étonnamment délicieux. Comme le dit Sergio lui-même : « c’est un vin à la fois pissant et subtil. Il n’y a pas besoin de l’accompagner de viande, d’olives ou de fromage pour qu’il révèle ses arômes. Il se suffit à lui-même. »
A la Casa Vieja, une bodega artisanale installée dans un ancien couvent jésuite vieux de 350 ans, la propriétaire, Doña Vita, est une personne affable qui nous a accueillis avec un grand sourire rehaussé de dents en or. « Nous avons commencé à faire du vin par accident, il y a 15 ans. Une personne qui devait de l’argent à mon père l’a remboursé en lui donnant plusieurs tonneaux. Ne sachant pas quoi en faire, nous avons cueilli le raisin qui poussait derrière pour le mettre dedans sous forme de vin et, depuis, nous n’avons plus arrêté ! » plaisante-t-elle en tapotant affectueusement ses tonneaux. Interrogée sur ce qu’elle pense du vin bolivien, elle répond : « Pour moi, le vin bolivien devrait rester simple et proche de la terre, comme le sont les gens d’ici. La vraie force du vin de Bolivie, c’est sa diversité. Il a un style bien à lui, comme les Boliviens eux-mêmes. »
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