dimanche 18 janvier 2009

Première vraie journée


Samedi 17, première réelle journée à Tarija. Objectif du jour : prendre quelques repères dans la ville.

La journée s'annonce agréable, grand ciel bleu, et sous mes fenêtres, il est 8h, des musiciens et des filles qui dansent. Une tradition quelconque ? Une répétition pour le futures célébrations du carnaval de février ? Je ne sais mais la musique est bien là, pleine de joie.

Un coup d'oeil à la fenêtre, les montagnes sont toujours là, les toits de tuiles rouge des maisons aussi, en espérant que le temps se maintienne, la promenade peut être agréable.



Petit déjeuner, appel aux parents "tout va bien", je m'en vais donc de bon matin par les petites rues du centre. D'abord, obtenir un numéro de portable bolivien, y'a qu'à acheter une carte sim compatible ENTEL, non : Chili ou Bolivie, le portable que j'ai est Entel, ça va bien marcher, non ? Et bien non, il faut faire débloquer le portable mais ça c'est possible que lundi, pffff. Pour ce qui est du logement, en restant trois mois, pas facile forcément... enfin je compte sur les conseils de Clémentine, également stagiaire mais culturel à l'AF, pour m'aider. Manque de pot, elle est toujours en Argentine, on retarde donc le moment de notre rencontre, dommage, surtout pour moi...POursuite de la balade dans les rues autour du marché central, alala, que de produits bizarres, je n'ai pas encore approfondi l'enquête de ce côté-là mais c'est pour bientôt ainsi que des photos. Mais je dois être franche, je ne suis pas non plus, dans une bourgade où tout le monde à son chariot, les habits traditionnels de couleurs et tout le tintouin, non. Il n'y en a que quelques-unes de ces vieilles femmes à la peau toute ridée et fatiguée avec les longues tresses qui leur tombe de chaque côté de leur dos jusqu'aux fesses.

Dans l'après-midi, nouvelle balade, je me pose sur un banc de la place principale pour une observation...L'agitation du matin a laissé place à une paisitude ambiante. Certes, il fait un peu plus chaud que ce matin donc l'heure est à la sieste, dans les maisons. Et pourtant, sur la place, un petit monde s'agite : des enfants qui jouent, une bolivienne qui avec son petit chariot vous propose un jus d'oranges naturel. Près des palmiers, du kiosque doré de la place, le ballet incessant des 4x4, et oui car la plaza Luis de Fuentes c'est "the place to be", on doit s'y montrer et surtout si on a un gros 4x4. Vous voyez, c'est pas si dépaysant, à part ces deux boliviennes toujours avec leur jupe de couleurs, leur chapeau melon, leurs longues tresses et leurs souliers. Mais, elles, elles ne roulent pas en 4x4, elles, elles viennent te demander la pièce. Fracture sociale, tout ne va pas au même rythme pour tout le monde...


De ces premières impressions, vous n'aurez pas d'images, j'avais laissé l'appareil au vestiaire, et oui, parce que desfois aussi, l'appareil photo, c'est une barrière de plus, c'est ce qui te dénote "touriste" aux yeux des gens. Et touriste, est-ce bien là ma position ?

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