lundi 2 février 2009

La chola bolivienne



J’avais abordé le thème rapidement dans un précédent billet à propos des photos de boliviennes, de savoir si j’allais réussir à e prendre ou non. Bon, je n’en ai pas encore mais le sujet est important car il est 100% réel. Ici, à Tarija, dans les rues, autour du marché ou autre, on peut voir ces femmes. Mais alors comment sont-elles ? Tout d’abord, on les appelle « cholas ». Petite histoire (merci le Lonely Planet, définitivement mieux que le Routard, sans pub et largement plus documenté, plus détaillé).
De nombreuses Indiennes de Bolivie portent un costume qui leur fut imposé au XVIIIème siècle par le roi d’Espagne, tandis que la coiffure avec la traditionnelle raie au milieu découle d’un décret du vice-roi de Toledo.



Ce costume caractéristique, à la fois pittoresque et fonctionnel, est devenu l’emblème du pays. L’élément le plus frappant du costume folklorique aymara est le chapeau melon vert foncé, noir ou brun. Aucune épingle ne maintient ce couvre-chef sur la tête des cholitas.
Les femmes se font généralement deux longue stresses, jointes par une touffe de laine noire appelée pocacha. La pollera, la jupe, se compose de plusieurs bandes de tissu horizontales, portées par-dessus de multiples jupons. Traditionnellement, la jupe plissée était réservée aux femmes mariées. Aujourd’hui la plupart des tissus synthétiques de ces poleras aux couleurs vives sont importées de Corée du sud.
Le haut comporte une blouse, une chompa en laine (pull-over), une veste courte et un tablier en coton – voire un mélange de tout cela à la fois. Souvent les femmes ajoutent un châle en laine appelé manta. Mais la mode a aussi son mot à dire, notamment sur la longueur de la jupe et des pompons du châle.


Porté sur le dos et noué autour du cou, l’aguayo (ou ahuayo) est un rectangle de tissu, souvent tissé à la main, orné de rayures horizontales de couleur. Il sert de fourre-tout dans lequel on transporte de la coca, des aliments ou… un bébé.
Remarque : à propos de l’aguayo, c’est le cadeau que j’ai rapporté à quelques-uns d’entre vous à Noël : Titi, Chacha, Marion, Tristan, Thib, Tof, Owélé et Florence.Voilà vous en savez un ptit peu plus, les illustrations de cet article sont mes photos (et oui, en mode planquette dans le bus ou bien au premier étage du marché central, j'ai enfin réussi).

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